Mois : août 2023

Saut d’obstacles, voltige, attelage… Le cheval de Mérens, originaire de la haute vallée de l’Ariège, fait partie des races les plus anciennes d’équidé. Baptisé le « prince noir de l’Ariège », ce petit équidé est réputé pour sa rusticité, son agilité et son envoûtante robe noire. « C’est un petit cheval assez trapu, qui mesure entre 1m45 et 1m50 au garrot », explique Sophie Alzieu, membre de l’association Société Hippique d’Élevage de la Race Pyrénéenne Ariègeoise (SHERPA). « Il n’y a que cette race de chevaux en France qui possède cette robe noire zinc. Il peut aussi avoir des petites pelotes blanches sur le front, c’est toléré, mais en général, il est complètement noir ».
Adapté aux enfants, ce cheval se distingue notamment par sa robustesse. « C’était à l’époque un cheval agricole, qui est aujourd’hui devenu un cheval de loisirs […]. Il est élevé dans les estives. C’est le cas dans les Pyrénées, mais aussi dans les Alpes ou en Auvergne, où des troupeaux de juments avec leurs poulains y passent quasiment six mois. Cela leur confère une très bonne rusticité. Mais ce sont également des chevaux qui peuvent vivre dehors toute l’année, et qui ont ainsi un pied sûr ».
Ce 18 août, les journées nationales du cheval de Merens s’apprêtent à fêter ses 90 ans. Initiée en 1933 par l’association SHERPA, cette mise à l’honneur existe cependant depuis plus longtemps. « Je crois que le plus ancien évènement remonte à 1907. Mais avec la création officielle du SHERPA en 1933, il s’est transformé en « journées nationales ». Et même si le berceau du Merens est l’Ariège, il existe des éleveurs partout en France ainsi qu’à l’étranger », détaille Sophie Alzieu.

Le cheval de Camargue également mis à l’honneur

Durant les trois jours de la manifestation, des chevaux de Mérens venus de la France entière seront en compétition à travers différents concours (élevage, allure et concours d’utilisations). « Pendant ces journées, nous essayons de montrer par le biais de spectacles toute la polyvalence du cheval de Merens. Cela va de l’épreuve d’éducation pour les plus jeunes, au rallye ou au saut d’obstacles pour les adultes », précise l’agricultrice. « Et chaque année, nous mettons aussi une race dite « de territoire » à l’honneur. Nous avons déjà invité le Castillonnais, l’âne des Pyrénées, et pour cette nouvelle édition ce sera le cheval de Camargue, qui est aussi une race occitane ».

C’est reparti pour les Journées du Patrimoine ! Les 16 et 17 septembre 2023, un vent de culture souffle sur la France, invitant tous les curieux à redécouvrir le patrimoine exceptionnel qui les entoure. Ces deux jours magiques offrent l’opportunité unique de s’immerger dans l’histoire, l’architecture et les secrets bien gardés de nos villes et villages. À Romainville, en Seine-Saint-Denis, c’est une invitation passionnante à un voyage dans le temps qui vous attend !

Nichée aux portes de Paris, Romainville possède un riche passé historique. Cette commune, dont l’histoire s’étend du Moyen Âge à nos jours, a vu son paysage profondément marqué par les révolutions industrielles. L’ancienne usine de pâte à papier, témoignage du XIXe siècle industriel, cohabite avec des édifices plus anciens tels que l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, véritable joyau du patrimoine romainvillois. Chaque recoin de Romainville respire l’histoire et la culture !

Romainville, une petite pépite méconnue de la petite couronne parisienne ! Entre ses parcs verdoyants, comme le parc de la Sapinière, et ses bâtiments chargés d’histoire, la ville offre une échappée belle entre nature et culture. C’est l’occasion idéale de s’évader du tumulte parisien, de découvrir une ville dynamique et d’explorer son patrimoine remarquable. Une chance de vivre une expérience enrichissante à Romainville pour les Journées du Patrimoine !

Le programme des Journées du Patrimoine 2023 à Romainville :

• ReVoirRomainville / Exposition mosaïques photographiques
  16 et 17 septembre

  VoirDeNouveauRomainville

  Exposition de photographies en mosaïques

• ReVoirRomainville / Conférence débat et possibilité de restauration : « Menu patrimonial »
  Dimanche 17 septembre, 12h00

  RevoirRomainville

  – Conférence-discussion sur le Patrimoine Vivant.
  – Suggestion d’un brunch patrimonial au tarif de 20€ par personne, offerte par le Café-cantine « Les Cheffes ».

• Visite guidée « La vie d’une œuvre » à la Fondation Fiminco et au Frac île-de-France + concert de l’Orchestre National d’Île-de-France
  Samedi 16 septembre, 14h30

  L’existence d’une œuvre d’art

  Immergez-vous dans les arcanes de la création artistique moderne, du studio de l’artiste jusqu’à son intégration dans une collection publique.

  Venez découvrir la Fondation Fiminco et les réserves du Fonds régional d’art contemporain d’Île-de-France grâce à une visite guidée conjointe. Ce lieu dédié à l’art contemporain est établi dans les anciens laboratoires pharmaceutiques industriels de Romainville.

  + Concert de l’Orchestre National d’Île-de-France

  Profitez de spectacles de flûte, hautbois et danse comprenant des œuvres classiques et modernes.

  Fondé en 1974, l’Orchestre national d’Île-de-France vise à jouer de la musique pour tous et partout dans la région parisienne. Composé de musiciens prêts à s’adapter à tous les types de publics et de lieux, l’Orchestre national d’Île-de-France présente chaque été une série exceptionnelle de concerts de musique de chambre dans le cadre de « Mon été, ma région ».

• Concert de l’Orchestre National d’Île-de-France
  Samedi 16 septembre, 15h30, 17h00

  Performance de l’Orchestre National d’Île-de-France

  Instruments à vent et danse : fusion de musique classique et contemporaine au Frac Île-de-France !

  Créé en 1974, l’Orchestre national d’Île-de-France s’engage à offrir des performances accessibles à tous dans le territoire francilien. Avec sa structure flexible lui permettant de répondre aux demandes variées des différentes audiences et lieux, les musiciens de l’Orchestre national d’Île-de-France offrent chaque été des concerts de musique de chambre hors pair, faisant partie intégrante de l’événement « Mon été, ma région ».

• Visite guidée « Les dessous des Réserves » au Frac île-de-France + concert de l’Orchestre National d’Île-de-France
  Samedi 16 septembre, 16h00

  Exploration des Réserves

  Dans le cadre d’une visite extraordinaire des zones de stockage, plongez-vous dans l’univers d’une collection d’art moderne et observez les nombreux professionnels qui travaillent chaque jour pour mettre en place, préserver et restaurer les pièces d’art.

  + Représentation de l’Orchestre National d’Île-de-France

  Flûte, hautbois et danse : pièces classiques et modernes !

  L’Orchestre national d’Île-de-France, créé en 1974, vise à se produire partout et pour tous en Île-de-France. C’est un orchestre variable qui peut s’adapter à toutes sortes d’audiences et de lieux. Les musiciens de l’Orchestre national d’Île-de-France donnent des concerts chaque été lors d’une tournée exceptionnelle de musique de chambre, dans le cadre de « Mon été, ma région ».

• Visite guidée « Les dessous des Réserves »
  16 et 17 septembre

  L’Envers du Décor des Réserves

  Durant une visite hors du commun des zones de stockage du Frac, plongez dans l’univers d’une collection d’art contemporain et explorez les différents métiers qui interagissent quotidiennement pour la mise en place, la préservation et la réparation des œuvres d’art.
  Le Frac et la Fondation Fiminco vous accueillent dans cet espace dédié à l’art contemporain, situé sur le site ancien d’industrie de laboratoires pharmaceutiques à Romainville.

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Il y a soixante ans, au mois de mars 1963 Camille Jacomet, plus connu sous le prénom de Louis, créait à Lannemezan une entreprise de taxi et d’ambulance, qu’il a exploitée avec son épouse Annie. Au départ, la structure ne comptait que deux véhicules de marque Peugeot pour l’activité de taxi, et plus tard sont arrivés 2 véhicules de type DS de marque Citroën. Hervé Jacomet, le fils de Louis est arrivé à l’entreprise au mois de mai 1993, entreprise dont il a pris la direction en 1998 à la suite de son père. Aujourd’hui, la société compte pas moins de 70 salariés et 35 véhicules. À son arrivée, Hervé Jacomet qui fête, lui, ses 30 ans de présence à la société a donné un nouveau souffle à l’entreprise. « Nous avons dû évoluer et nous remettre en question, indique-t-il, comme a évolué le contexte sanitaire et social. À l’image de Lannemezan avec la création du Centre Médico-chirurgical des hôpitaux de Lannemezan et avec plus tard l’arrivée du scanner. Un autre tournant important pour l’entreprise ; ajoute Hervé Jacomet, est la levée du monopole des Pompes Funèbres Générales qui nous a permis en 1996 de créer une activité funéraire, avec une marbrerie et un funérarium, (un des premiers dans le département), ce qui nous permet de proposer à nos clients affectés par un deuil, un service funéraire complet, du décès à l’inhumation ou à la crémation ».

On le disait, ce sont 35 véhicules qui, tous les jours, assurent les divers transports sanitaires et de l’activité taxi. « Le service transport sanitaire, indique Hervé Jacomet, c’est pas moins de 250 à 300 voyages sanitaires qui sont opérés tous les jours dans un rayon jusqu’à 250 km, voire plus. Grâce à des Véhicules Sanitaires Légers (VSL), des véhicules pour le transport assis, des UPH (urgence pour hospitalisation) et tout récemment grâce à des TPMR pour les personnes à mobilité réduite en fauteuil roulant qui peuvent ainsi être assises dans les sens de la marche.

Et justement à cet égard Hervé Jacomet tient à préciser les conditions dans lesquelles se réalisent les transports multiples. Contrairement aux idées reçues lorsque nous transportons plusieurs personnes dans un même véhicule pour une même destination précise-t-il, un abattement de 33 % par personne est appliqué par la Sécurité Sociale.

Outre l’équipe qui met en œuvre les transports sanitaires, indique Hervé Jacomet, une équipe de salariés s’acquitte des tâches d’administratives dont l’équipe de régulation qui organise l’ensemble des divers transports ».

« Notre souci, indique Hervé Jacomet, est d’être constamment en mesure de proposer une solution pour tous types de transport, sachant qu’un numerus clausus ne nous permet pas d’augmenter notre parc automobile comme nous le souhaiterions. Par ailleurs, dans un souci de développement durable, nous avons acquis 3 véhicules électriques qui seront bientôt rejoints par 2 autres ».

L’ère du Covid et du confinement à domicile semble s’éterniser pour Alain Trouille. Sans permis depuis 23 ans, ce retraité de 67 ans, résidant à Nançois-le-Grand, souffre d’un mal invisible, cependant intrinsèque à la Meuse : un manque de mobilité. Dans le village de 72 âmes, ni bus, ni train : le premier arrêt de transport en commun (bus et train inclus) en direction de Bar-le-Duc se situe à la gare de Nançois-sur-Ornain, nommée Nançois-Ornain, où un autocar s’arrête toutes les heures de 6 h à 19 h, et seulement deux trains par jour font monter des passagers à destination de Bar-le-Duc.

Des services de santé accessibles laborieusement

Sauf que cette solution imparfaite se trouve aujourd’hui à 9 kilomètres de Nançois-le-Grand… « Ça m’oblige de prendre le tracteur jusqu’à l’arrêt, je n’ai pas d’autre choix : ma voiture sans permis est foutue et je n’ai pas l’argent pour en racheter », s’agace celui qui habite Nançois-le-Grand depuis toujours.

Cette difficulté à se mouvoir interfère avec…

La Lancia Thema est issue d’un programme commun entre Fiat, Saab, Lancia et Alfa Romeo : le Tipo 4. Chacun va composer sa carrosserie spécifique et sa gamme de motorisations ; en ressortira la Fiat Croma, la Saab 9000, la Lancia Thema et l’alfa 164, la seule dont la carrosserie est fondamentalement différente.

La Thema qui nous intéresse est l’œuvre d’Ital Design et la gamme de moteurs d’origine va du 4 cylindres essence au turbo diesel en passant par le V6 PRV. Avec une présentation luxueuse et un équipement riche, la Thema vise une clientèle bourgeoise. 

Se démarquer de la concurrence

Malgré tout, le nouveau haut de gamme Lancia manque d’une motorisation noble pour se mesurer à la concurrence teutonne équipée de six en ligne ou de 8 cylindres beaucoup plus puissants que le PRV de 150 ch.

Lancia, comme Ferrari, fait partie depuis 1969 du groupe Fiat et l’idée fait son chemin de greffer un moteur de Maranello dans la Thema, suggérée paraît-il par André Chardonnet, importateur de la marque en France.

Un projet accepté difficilement par Enzo Ferrari qui sera quand même officialisé en 1985. 

Gestation difficile

Le développement de la voiture est difficile ; le V8 Ferrari alors disponible est celui de la 328 GTB avec 270 ch. Trop puissant, inadapté à la Thema qui est une traction, ce moteur sera rapidement écarté au profit de celui de la Ferrari 308 Quattrovalvole. Exigence de Ferrari, la puissance doit être inférieure au V8 2,9 l de la Ferrari ; il passe de 240 à 215 ch et, si Lancia pensait à une « Thema Ferrari », Enzo leur interdit d’accoler son nom à celui de la berline.

La voiture s’appellera Thema 8.32 ; 8 pour 8 cylindres et 32 pour le nombre de soupapes.

Une carrosserie discrète

Hormis l’habitacle et le pare-brise qui sont communs à Fiat, Lancia et Saab, la carrosserie est signée Giorgetto Giugiaro ; de style classique et élégant malgré des formes cubiques propres au design des années quatre-vingts, la Thema 8.32 affiche une ligne assez quelconque par rapport à la Thema de base.

La 8.32 reçoit des jantes 15 pouces évoquant celles de la 308, une calandre grillagée, des badges 8.32 sur fond jaune et deux filets jaune et bleu courant sur les portières et le coffre.

Un aileron escamotable à la demande prend place dans le couvercle du coffre arrière. A 220 km/h, il procure un appui non négligeable de 30 kg. 

Du travail sur la mécanique

Le V8 Ferrari (il est le seul élément à arborer le nom de Ferrari) a été modifié par Lancia pour le rendre plus coupleux et moins brutal ; à et effet, le vilebrequin est différent avec des manetons décalés à 90° et non plus 180° et l’ordre d’allumage est modifié.

Le châssis de la Thema est modifié pour supporter le poids du V8 (62% du poids est sur l’essieu avant) par l’ajout de gros triangles sur le train avant ainsi que de barres antiroulis avant et arrière.

Les freins sont empruntés à la Delta Integrale, complétés par un ABS Bosch. La puissance ne passe que sur le train avant ! 

Des prestations intérieures de qualité

L’aménagement intérieur est spécifique à la 8.32 : cuir fauve Poltrona Frau (option en remplacement de l’Alcantara), ronce de noyer sur la planche de bord (incrustée de manomètres et de cadrans), la console centrale et les habillages de portes.

Si la dotation en série n’est pas exceptionnelle (sièges, vitres et rétros électriques), quelques originalités existent comme les appuie-tête arrière qui s’abaissent quand on enclenche la marche arrière…

La liste des options est plus complète avec, entre autres, toit ouvrant électrique, cuir intégral, climatisation, banquette arrière électrique et chauffante, sièges avant chauffants et à mémoire, téléphone, et télévision arrière.

Présentation à Turin

C’est au salon de Turin 1986 qu’un exemplaire de pré-série est présenté. S’il est discret, sa fiche technique est évocatrice : 215 ch et 240 km/h, ce qui en fait, à cet instant, la berline la plus rapide du moment.

En 1986, seuls 280 exemplaires réservés au marché italien seront livrés et la liste d’attente s’allonge, tout comme les délais de livraison. La presse française spécialisée n’essaiera la 8.32 qu’en Juillet 1987…

Elle est vendue 304 500 francs, soit 84 949 euros 2023. 

Une rareté

Une première série de Thema 8.32 vendue jusqu’en 1988 sera écoulée à 2 370 exemplaires. Une seconde série, de 1989 à 1992, équipée d’une suspension à amortissement variable Boge et d’une direction à assistance variable sera encore plus confidentielle avec 1 152 immatriculations.

Il faut dire que le prix n’arrête pas de grimper (322 000 Francs puis 360 000 Francs et 450.000 francs en 1991) et que la deuxième série a perdu dix chevaux une fois catalysée.

Peu diffusée, la Thema 8.32 est un vrai collector mais il existe une version encore plus rare qui a été réservée au marché allemand : 64 exemplaires (32 de chaque série numérotés) dotés d’une peinture spéciale Rosso Ferrari.