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Sur internet : Dans les combles du château de Cadillac, la première prison pour femmes en France existe encore

Nous allons tout vous révéler sur ce papier qui vient de paraître, dont la thématique est «l’automobile».

Son titre suggestif (Dans les combles du château de Cadillac, la première prison pour femmes en France existe encore) est évocateur.

Sachez que l’écrivain (identifié sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.

Les informations concernées sont de ce fait perçues crédibles.

Le post a été divulgué à une date notée 2024-03-10 00:06:00.

L’article mentionné :

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Son histoire a longtemps été cachée au grand public. D’ailleurs, beaucoup de Girondins ne connaissent pas la première prison pour femmes ouverte en France. Elle était située à Cadillac (Gironde). Précisément au château du Duc d’Epernon, qui préserve entre ses murs un passé carcéral lourd.

L’histoire débute dès son rachat par l’État en 1818. Alors qu’il est à l’abandon au XIXe siècle, bien abîmé par la Révolution, le gouvernement décide d’y ouvrir une prison pour femmes. Sur la façade du sublime château, on peut lire « maison centrale de force et de correction ».

Un centre de détention adapté aux peines de longue durée. Sur l’ensemble du siècle où elle sera ouverte, elle va accueillir, à Cadillac, près de 10 000 femmes détenues. Exemple en 1865, 500 prisonnières vivent entassées aux étages dans 14 dortoirs.

Un taux de mortalité le plus élevé de France

Du vol au crime de sang, ces dernières sont soumises aux règles implacables du château-prison.

Elles se plient à une discipline de fer en silence. Les conditions de vie y sont difficiles. Silence absolu imposé, travaux forcés, absence de chauffage et d’hygiène, manque de nourriture… La prison de Cadillac est la première maison centrale où le taux de mortalité est un des plus élevés en France.

Certains disent aussi que ces jeunes femmes ont subi des violences et agressions sexuelles. D’autres, qu’elles travaillaient dans les vignes gratuitement pour aider les propriétaires de l’époque à entretenir leurs parcelles. Ce qui est sûr, c’est que ces condamnées doivent travailler douze heures par jour, six jours sur sept. L’exercice du culte est obligatoire.

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Les « mauvaises filles » du château de Cadillac. ©CMN

À partir de 1835, les femmes sont encadrées par des religieuses qui vivent au château. Puis, elle fermera ses portes après la diminution du nombre de prisonnières. Pour autant, l’horreur ne s’arrête pas… Le bâtiment devient alors, en 1891, une école de préservation pour jeunes filles mineures. Autrement dit, un bagne d’enfants.

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@lerep33

La première prison pour femmes en France se trouvait en Gironde, dans le chateau de Cadillac. Visite. #fyp #foryoupage #storytime #viral #woman #news #pourtoi

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Une prison transformée en bagne d’enfants

Dès l’âge de 6 ans, elles peuvent être envoyées à l’école de préservation pour vagabondage, relations sexuelles avec un garçon, ou bien tout simplement, car elles coûtent trop cher à nourrir. Les conditions de vie n’ont pas changé. L’histoire se répète. « Maltraitances et isolement sont toujours le lot des pupilles », écrit le château dans les combles où sont conservées les archives de cette époque.

En 1928, une mutinerie déclenche un incendie dans la partie nord du château. Un cri de détresse. Elles accèdent à quelques activités : couture, jardinage, réfection de matelas… Mais au moindre faux pas, elles en sont écartées.

Une rébellion des détenues aurait même provoqué un incendie au château de Cadillac, sur sa partie Nord.
Une rébellion des détenues aurait même provoqué un incendie au château de Cadillac, sur sa partie Nord. ©CMN

Deux suicides provoquent la fermeture de l’établissement

Le statut de l’école change à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour devenir « une institution publique d’éducation surveillée ». Condamnées par la justice, jeunes filles placées par décision de justice, pupilles de la nation… Elles sont réunies en un même lieu. Cette terrible histoire s’arrête enfin en 1951 après le suicide de deux jeunes filles entre les murs du château…

La prison est ouverte toute l’année comme le château. Une journée spéciale est organisée à l’occasion du 8 mars. Le monument adapte donc sa programmation spécialement pour cette journée importante et propose une visite du château-prison + film : Rendez-vous à 16 h pour une visite sur l’histoire du passé carcéral du château. Puis à 18 h au Cinélux pour une projection du film Captives d’Arnaud des Pallières (avec Mélanie Thierry, Josiane Balasko et Marina Foïs). Tarif plein : 9 €/Tarif réduit (moins de 18 ans) : 5 € Prévoir de se vêtir chaudement/Prévoir un adulte accompagnateur. Infos et réservations au 05.56.62.69.58.

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