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Relecture de l’édito : Après le passage des orages, couvreurs, carrossiers et spécialistes du pare-brise croulent sous les appels dans le Cher

Je m’empresse de mettre en pleine lumière cet article qui vient de paraître, dont le propos est «l’automobile».

Le titre troublant (Après le passage des orages, couvreurs, carrossiers et spécialistes du pare-brise croulent sous les appels dans le Cher) est sans confusion.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.

Des plaies et des bosses… C’est ce qu’ont laissé les orages successifs qui se sont abattus sur le Cher, depuis dimanche soir. Les plus chanceux n’ont eu que de la pluie, même diluvienne. Les moins chanceux ont essuyé des inondations, des averses de grêle qui ont laissé leurs empreintes sur les carrosseries des voitures ou qui ont fendu des pare-brise. Sans oublier les impacts sur les toitures et les vitres des fenêtres de toit en miettes.

Clients de l’Indre et de l’Allier s’ajoutent à ceux du Cher

Chez Carglass, à Saint-Doulchard, le téléphone est en surchauffe. « Plus de cent appels par jour », nous dit-on. Les vitreries des voitures ont été mises à mal par des grêlons descendus du ciel comme des boulets de canon. Chez Mondial pare-brise, à Bourges, les écorchés des orages berruyers s’ajoutent aux sinistrés des orages récents de Châteauroux, dans l’Indre et de Vichy, dans l’Allier.

Vos images de l’orage qui a frappé le Cher mardi soir

« Nous avions eu une trentaine de clients venus de Châteauroux », explique un membre de Mondial pare-brise. « Les automobilistes qui nous appellent viennent principalement de Bourges et de Trouy. » Chez France pare-brise, à Saint-Germain-du-Puy, la situation est identique, avec « plusieurs dizaines d’appel par jour », ainsi que des « restes » de sinistres de l’Indre et de l’Allier.

premium « Des phénomènes extrêmes qui se répètent » : le Cher pourrait connaître des orages plus fréquents et plus violents dans les années à venir

Les carrossiers aussi sont très sollicités, dans les zones où les grêlons ont été les plus agressifs, autour de Bourges notamment. « Ça n’arrête pas », du côté du garage de Bustos, rue Louis-Mallet à Bourges. Entre les coups de fil et les visites directes, le patron multiplie les missions : trente-cinq dans la journée de mercredi, vingt dans seule matinée de jeudi. Le garagiste berruyer en avait presque fini avec des voitures sinistrées de Châteauroux et de Vichy que, déjà, ça repart avec la clientèle locale.

Les voitures anciennes épargnées

Même constat à la carrosserie Rossignol, à Bourges. Ce spécialiste de la tôle enregistre « cinq dossiers nouveaux par heure, quatre jeudi matin ». Là aussi, le téléphone tintinnabule sans cesse. Chez MS Carrosserie, comme chez d’autres carrossiers et garagistes, l’activité est nettement plus soutenue qu’à l’ordinaire. Un spécialiste des voitures anciennes, par contre, voit ces épisodes fâcheux d’agressions de carrosserie de très loin. « Normal, dit-il, les voitures anciennes dorment à l’abri… » Mais, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un garage pour y laisser dormir sa voiture.

Cent mètres carrés de toiture soufflés par l’orage à l’hôpital de Vierzon

Autres professionnels, très sollicités : les couvreurs. Aux couvertures des Aix-d’Angillon, les bâchages et les remplacements de tuiles et d’ardoises s’enchaînent, surtout depuis l’orage de la nuit de mardi à mercredi. « Nous avons plusieurs dizaines d’appels, notamment de Jussy-le-Chaudrier ». Un couloir orageux de grêle et de vent a touché plusieurs hameaux de la commune, laissant des toits percés et des tôles cabossées sur son passage. « Je ne ferme même pas entre midi et deux pour accueillir les clients et recevoir les coups de téléphone », nous explique la responsable.

Urgence de l’intervention

L’entreprise Satori, à Vierzon, a eu beaucoup de travail, récemment, sur Châteauroux. Elle en est à une trentaine d’appels et tente de faire son possible pour satisfaire tout le monde. Technibat à Bourges, Dun couvertures ou encore Christophe Gauthier à Vierzon, sont tous sollicités bien au-delà de la moyenne. Avec, une pression supplémentaire qu’est l’urgence de l’intervention. Car depuis dimanche, le ciel n’en fait qu’à sa tête. 

Après avoir été sorti de la vigilance aux orages, le Cher doit repasser en orange (niveau 3 sur 4) ce jeudi après-midi. De quoi susciter angoisse et inquiétudes.

 

R.B.

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