Cet article, dont le thème est « l’automobile », a été trouvé sur le web, notre staff est heureux de vous en produire l’essentiel ici.
Son titre (Le constructeur automobile Renault va s’approvisionner en cobalt au Maroc) en dit long.
L’écrivain (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez donc vous fier aux révélations qu’il communique.
L’article dont il s’agit :
Le groupe français Renault a annoncé le 1er juin 2022 avoir signé un contrat d’approvisionnement en cobalt avec l’entreprise minière et métallurgique marocaine Managem Group.
Le cobalt est l’un des composants essentiels, avec le nickel et le cuivre, des batteries électriques pour lesquelles tout le secteur automobile bataille. Renault, qui cherche à accélérer l’électrification de sa gamme, prévoit avec ce contrat la livraison de 5 000 tonnes de sulfate de cobalt par an pendant sept ans, à partir de 2025.
Les constructeurs mondiaux se livrent une concurrence féroce afin de sécuriser leurs approvisionnements en métaux rares nécessaires à la transition vers l’électrique de leur gamme de véhicules. Le constructeur américain de voitures électriques Tesla a signé un méga-contrat pour le nickel de Nouvelle-Calédonie.
En octobre 2021, Renault avait annoncé un contrat d’approvisionnement en nickel avec le groupe finlandais Terrafame, après un autre contrat, pour le lithium cette fois, avec l’allemand Vulcan Energy.
Le groupe français s’assure ainsi un approvisionnement plus proche géographiquement de ses usines de fabrication de batteries électriques situées en Europe. Cette production, à partir de minerai de cobalt, sera « bas carbone », s’est félicité le directeur des achats de l’alliance Renault-Nissan, Gianluca De Ficchy, qui met en avant l’utilisation de 80% d’énergie d’origine éolienne pour l’extraction du minerai, mais également via la revalorisation des matériaux de batteries en fin de vie. On peut en effet récupérer du cobalt par recyclage. Début 2022, le géant des matières premières Glencore et le groupe marocain Managem ont ainsi signé un partenariat pour la production de cobalt à partir de matériaux de batteries recyclées.
Renault vise une baisse de l’empreinte carbone de ses batteries de 20% d’ici à 2025 et de 35% d’ici à 2030 par rapport à 2020, notamment grâce au contrat marocain. Cet accord vient compléter les investissements de Renault au Maroc, où il est déjà bien implanté avec deux usines près de Tanger et de Casablanca. En 2021, la production des usines marocaines du groupe a atteint 303 591 véhicules. 16% de ces voitures étaient destinées au marché marocain, le reste a été exporté à travers le monde.
Fort d’une production de 1 900 tonnes de cobalt en 2021, Rabat entend surfer sur cette demande croissante dans l’industrie automobile, mais aussi pour les énergies renouvelables. Les réserves du royaume se situent au 11e rang à l’échelle mondiale. La République démocratique du Congo est le premier fournisseur mondial de cobalt (100 000 tonnes en 2019), soit 65% de la production mondiale.
Au Maroc, la mine de Bou Azzer est l’une des rares au monde à exploiter un gisement de cobalt primaire (sous forme de smaltite « CoAs2 »), un minerai qui se caractérise par sa grande pureté. Cette spécificité fait du Maroc une zone d’exploration très prisée. Managem produira également 1,2 kilotonne de cobalt par an, à partir de batteries recyclées, sur le site de Guemassa, près de Marrakech.
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