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Quoi penser de ce papier : Le monde alimentaire réclame une politique industrielle cohérente

Je viens de voir ce post sur le propos « l’automobile ». Avec plaisir nous vous en transmettons le plus remarquable plus bas.

Son titre séduisant (Le monde alimentaire réclame une politique industrielle cohérente) est évocateur.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable.

Il n’y a aucune raison de ne pas croire du sérieux de ces révélations.

L’article source :

À six mois des élections, la fédération de l’industrie alimentaire présente son cahier des charges. Au menu: concurrence, cohérence, faisabilité et sécurité juridique.

Il manque en Belgique une vraie politique industrielle qui puisse assurer la cohérence des décisions aux différents niveaux de pouvoir dont la fragmentation est source de complexité, d’incohérence et d’inefficacité. C’est le constat que dresse la Fevia, qui réunit les entreprises de l’alimentaire. Celle-ci en appelle à la création d’un ministre (fédéral) de l’Industrie apte à centraliser des compétences morcelées entre une dizaine de ministres régionaux et fédéraux.

« Sans un surcroît de cohérence politique, il y a un risque réel de voir augmenter le nombre de produits étrangers sur notre marché », souligne Anthony Botelberge, le président de la fédération. À entendre le CEO Bart Buysse, cette proposition n’est pas sans écho du côté politique, où des responsables se disent conscients du problème.

Cette proposition figure parmi les 15 points du memorandum présenté ce lundi par la fédération du secteur alimentaire. À six mois des élections, la Fevia incite les décideurs à « pimenter » leurs politiques en y apportant des conditions de concurrence plus équitables avec les acteurs étrangers et davantage de cohérence dans les décisions, en adoptant des mesures réalisables par les entreprises et en les bétonnant juridiquement pour assurer la continuité des investissements.

570

millions €

Sur les trois premiers trimestres de 2023, les achats transfrontaliers ont atteint 570 millions d’euros, soit autant que les 12 mois de 2022.

Le constat n’est pas neuf: l’industrie agroalimentaire belge subit le poids croissant d’une concurrence étrangère qui incite de plus en plus le consommateur belge à aller faire ses courses ailleurs, en France plus particulièrement. Sur les trois premiers trimestres, les achats transfrontaliers d’aliments et de boissons ont atteint 570 millions d’euros, soit autant que les 12 mois de 2022. « Nous nous attendons pour 2023 à un total d’achats hors frontières se situant entre 700 et 750 millions d’euros. Les pertes de recettes fiscales, qui atteignent déjà 85 millions d’euros, devraient donc tourner autour de 100 millions en 2023 », souligne Carole Dembour, conseillère économique à la Fevia.

Confiance en berne

Autant d’éléments qui exacerbent les tensions sur la rentabilité des entreprises (à 95% des PME) dont les marges sont passées de 3,7% en 2021 à 2,8% l’an dernier. Une enquête de la Fevia auprès de ses membres met d’ailleurs en exergue une confiance en berne. Quatre entreprises sur dix s’attendent à une nouvelle baisse de leur rentabilité dans les six mois à venir. En cause, bien sûr, l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat, les pressions des distributeurs et les charges salariales (29,1% de plus que dans les pays voisins selon la Fevia), mais également les difficultés des entreprises à recruter et l’impact du changement climatique sur l’approvisionnement.


« La chute des prix d’un certain nombre de matières premières n’empêche pas les tarifs d’autres matières premières comme le sucre ou le cacao de rester stables à un niveau élevé ou même d’augmenter. »

Anthony Botelberge

Président de la Fevia

La Fevia a dès lors beau jeu de renvoyer la balle dans le camp de la distribution, appelée à effectuer sa part de l’effort. À entendre les industriels de l’alimentaire, les négociations entre fournisseurs et distributeurs restent compliquées. « La chute des prix d’un certain nombre de matières premières n’empêche pas les tarifs d’autres matières premières comme le sucre ou le cacao de rester stables à un niveau élevé ou même d’augmenter. Et les producteurs n’ont pas répercuté toutes les hausses de coûts subies ces dernières années », souligne Anthony Botelberge.

Pour la fédération alimentaire, l’avenir passe notamment par l’élimination du handicap salarial pour un secteur intensif en main-d’œuvre. Si la FEB veut l’abolition de l’indexation automatique, la Fevia reste plus prudente et préconise une indexation forfaitaire ou un plafonnement de l’indexation automatique à un certain niveau salarial.


Le résumé

  • A six mois des élections, la Fevia présente un memorandum en 15 points regroupés en 4 revendications majeures.
  • Au menu: des conditions de concurrence plus équitables, une plus grande cohérence dans les décisions, des mesures réalisables par les entreprises et une plus grande sécurité juridique.
  • La fédération de l’industrie alimentaire en appelle notamment à la création d’un ministre de l’Industrie apte à centraliser des compétences morcelées entre une dizaine de ministres régionaux et fédéraux.

Parutions:

À travers l’Inde en automobile/19,Ouvrage .

L’écrin disparu/29,Ouvrage .

Photographie/Conditions particulières de prise de vues/Photographie en lumière faible,Clicker Ici .

Régime et gastronomie/Les catégories d’aliments,(la couverture) .