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Que retenir de ce texte : le désastre du haut de gamme sauce américaine

Voici le principal d’un article que nous venons de identifier sur internet. Le propos va incontestablement vous réjouir. Car le thème est « l’automobile ».

Son titre saisissant (le désastre du haut de gamme sauce américaine) parle de lui-même.

Le chroniqueur (présenté sous la signature d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.

L’article peut de ce fait être pris au sérieux.

La date de publication est 2022-09-23 23:05:00.



Catalogue Renault pour la Rambler. Après le loupé relatif de la Frégate, la Rambler aura été un vrai bide. Photo Renault

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, Renault n’a pas de haut de gamme ; la Frégate disparaît derrière le succès de la DS. Une DS qui s’est vendue à près de 240 000 exemplaires en deux ans alors que la Frégate a enregistré 180 000 ventes en neuf ans.

La régie, qui n’a pas trop les moyens, va chercher fortune de l’autre côté de l’Atlantique (elle vend péniblement quelques Dauphine et des Caravelle aux Etats-Unis) auprès d’American motors corporation avec qui elle a pris contact. 

Le rêve américain

Après un projet de haut de gamme Renault (projet 114) refusé par le patron, Pierre Dreyfus, à cause d’une rentabilité douteuse, un accord est conclu en 1961 entre American motors corporation (AMC) et Renault pour la fourniture d’une voiture destinée à remplir le créneau manquant du haut de gamme.

La voiture choisie, c’est la Rambler Classic 6, un beau bébé de 4,83 m de long qui est la plus compacte de la gamme AMC et dont Renault pense qu’elle pourra plus séduire les amateurs de berlines que la futuriste DS. 

Un kit monté en Belgique

Pourtant, sa ligne ne laisse aucun doute sur son origine ; c’est de l’américaine pur jus. Sous le capot, c’est un 6 cylindres en ligne de 3,2 litres qui développe 129 ch. Malgré son poids de 1,3 tonne, elle peut filer à plus de 150 km/h. C’est naturellement une propulsion avec boîte manuelle et un bon essieu arrière rigide.

La puissance fiscale est quand même de 18 CV, ce qui lui donne droit à une super vignette. Afin d’éviter les frais de douane, Renault va faire venir la Rambler en kit pour l’assembler à Haren, en Belgique.

Assemblée en Belgique

La carrière de la Rambler badgée Renault commence discrètement après une présentation le 11 avril 1962 dans un total anonymat. Elle est commercialisée en France, au Benelux, en Autriche ainsi qu’en Algérie sous le sigle au losange. Pour le reste de l’Europe, le modèle reste commercialisé sous la seule marque américaine AMC.

Le premier frein à la vente reste son prix : la Rambler est affichée 18 000 Francs alors que la DS est vendue 12 500 F. Si le lancement a plus ou moins été raté, Renault mise sur l’attractivité du modèle au fur et à mesure des années. Aux Etats-Unis, la tradition est de faire évoluer une voiture chaque année. 

Tout le luxe à l’américaine pour la Rambler. Il ne lui manquait que des vitres électriques. Mais on est loin des standards Renault. Photo GT Spirit



Tout le luxe à l’américaine pour la Rambler. Il ne lui manquait que des vitres électriques. Mais on est loin des standards Renault. Photo GT Spirit

Une nouvelle voiture tous les ans

Dès 1963, la puissance passe à 140 ch, la vitesse de pointe à 160 km/h et une boîte automatique est disponible en option. Mais surtout, la carrosserie évolue complètement avec une ligne plus conventionnelle, plus adaptée à la clientèle européenne, tandis que l’habitacle s’améliore en termes de confort.

En 1964, les retouches esthétiques sont minimes mais, un nouveau capot et de nouvelles optiques peuvent faire croire à une vraie nouveauté. 

1965, enfin des atouts

Le changement notable apparaît en 1965 quand les éléments de carrosserie évoluent fortement. Le coffre est allongé de 10 centimètres et les lignes sont plus carrées. L’intérieur reflète le vrai luxe à l’américaine.

Côté moteur, le 6 cylindres atteint 140 ch et le freinage est confié à des disques à l’avant. La Rambler a désormais tout pour réussir. Tout ? Sauf le prix, qui atteint 19 900 F, voire 21 900 F pour la boîte auto. Et la voiture atteint 19 CV fiscaux. L’addition fait tousser. 

Dernière évolution de la Renault Rambler, l’édition 1967 dépasse maintenant 5 mètres de long. Avec ses 22 chevaux fiscaux, elle devient invendable. Photo Pinterest



Dernière évolution de la Renault Rambler, l’édition 1967 dépasse maintenant 5 mètres de long. Avec ses 22 chevaux fiscaux, elle devient invendable. Photo Pinterest

Bientôt le chant du cygne

En 1966, la Rambler continue sa carrière avec quelques timides retouches. A la demande de la régie, Chapron aura réalisé « l’Ambassador », à toit surélevé, destiné à remplacer la DS présidentielle. Sans succès. Il faut attendre 1967 pour une nouvelle refonte totale.

Avec sa nouvelle carrosserie, la Rambler dépasse désormais les 5 mètres ; longueur qu’atteint le coupé Rambler qui arrive cette année-là. Le moteur développe 155 ch mais la fiscalité touche durement la Rambler. Avec 22 CV fiscaux, elle devient invendable. Elle disparaît très discrètement après 4 000 ventes en France (dont 40 pour l’année 67).

Bibliographie :

Code de la route/Signalisation,(la couverture) .

Goélette Cardabela/La Goélette Cardabela – histoire d’une construction en amateur,(la couverture) . Disponible à l’achat sur les plateformes Amazon, Fnac, Cultura ….

Néerlandais/Avancé/Les transports : vocabulaire,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Pour lire en automobile/Prononciation antique/01,Le livre .