Je vais faire la lumière sur ce post qui vient d’être publié, dont la thématique est «l’automobile».
Le titre suggestif (une espèce en voie de colonisation) est parlant.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable.
Il n’y a pas de raison de ne pas croire de la fiabilité de ces informations.
L’article a été édité à une date indiquée 2022-11-03 23:00:00.
Oh, la belle prise ! Lundi 1er novembre, jour de pêche en famille et entre amis à la Plaine tonique de Montrevel-en-Bresse pour Michaël Guedes et Pierre Santallier, rugbymen à Montrevel pour le premier et à Mâcon (ex-USBPA) pour le second. Il n’aura fallu que 30 minutes de patience aux deux pêcheurs pour ferrer le gros poisson carnassier des eaux du lac.
« Une tête énorme et un poids impressionnant, impossible de le porter », témoigne Michaël qui n’est pas à son coup d’essai dans la rubrique des gros poissons : 2,50 m dans la Seille, 2,40 m dans la Saône cette année, 2,30 m dans le Rhône et beaucoup de spécimens au-dessus de 2 m. Le tout en « no-kill » (le poisson est systématiquement relâché).
« Ça devient courant »
« Ça devient courant. Les gros mangent les petits et cela ne crée pas de déséquilibre », note-t-il. Selon son estimation, le silure pêché à Montrevel devait peser plus de 90 kg.
Un poisson qu’il n’aurait pas pu sortir des eaux, au terme de 30 minutes d’une âpre bataille, sans l’aide de son ami. « C’est vrai que c’est un peu dingue de trouver des silures si gros dans ce lac, sourit Pierre Santallier. Je ne sais pas si c’est bien bon pour la suite… Mais c’est un super coup de ligne ! »
Des introductions sauvages
Pour Christian Foilleret, président de la société de pêche locale La Semeuse, que l’on a pu voir fumer le silure sur France 3 dans l’émission « Les Potagers de Julie » le samedi 22 octobre, des prises encore plus importantes ont été réalisées à Montrevel. Cet habitué des silures (une trentaine de prises cette année) explique qu’un pêcheur venu des pays de l’Est a sorti un silure de 2,30 m au lac tout proche des Orcières l’an dernier*. « C’est une espèce en voie de colonisation en France et donc aussi en rivière d’Ain. C’est souvent dû à des introductions sauvages », dévoile-t-il.
Et de préciser que ce poisson constitue un mets souvent savoureux, contrairement aux idées reçues. « Le silure a un mucus très fort mais il possède une très bonne chair, sans arête. Il souffre surtout d’un délit de sale gueule… »
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