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La date de parution est 2024-01-10 07:00:00.
La firme coréenne Hyundai voit de l’avenir dans l’hydrogène. Alors, la marque a trouvé un nouveau moyen d’en fabriquer, à base de matière fécale.
L’hydrogène, ça coûte cher à produire. Une solution moins chère existe, mais elle pollue. Alors que Hyundai semble se concentrer sur les véhicules électriques, le constructeur automobile coréen a réaffirmé son engagement pour la technologie liée à l’hydrogène.
La marque montre un intérêt particulier pour la manière dont les carburants alternatifs et l’intelligence artificielle peuvent être utilisés pour protéger l’environnement. Lors du Consumer Electronics Show de 2024 (CES), Hyundai a déclaré que l’hydrogène était un élément crucial de sa feuille de route en matière de développement durable.
La société souligne que le carburant en question pouvait être utilisé pour alimenter des moyens de transport tels que les tramways, les navires marchands, ou des groupes électrogènes. Mieux encore, des avions.
Jusqu’ici, Hyundai compte dans sa gamme de véhicules à hydrogènes le Nexo et quelques camions commerciaux. Mais avec de telles technologies en cours de développement, on peut imaginer qu’une gamme plus étendue pourrait voir le jour.
Une production d’hydrogène directement par Hyundai ?
HTWO est une entreprise appartenant à Hyundai se concentre sur les technologies liées à l’hydrogène. Cette filiale jouera un rôle important dans cette nouvelle initiative. D’ici 2035, le constructeur asiatique prévoit que, grâce à HTWO, il consommera trois millions de tonnes d’hydrogène par an d’ici 2035. Cela permettra à l’entreprise de produire de l’énergie « propre ».
En fait, Hyundai travaille actuellement sur des moyens de fabrication d’électrolyseurs à membrane électrolytique polymère (PEM). Selon Hyundai, cette technologie devrait être prête d’ici quelques années. Alors que les électrolyseurs PEM sont 1,5 fois plus chers que leurs homologues alcalins, le constructeur automobile estime que les prix baisseront grâce au partage des composants.
Recyclage des déchets humains ?
Sinon, le géant coréen cherche à transformer certains polluants en hydrogène propre. Cela inclut le recyclage des déchets de l’hydrogène en lui-même (W2H) et le recyclage du plastique d’hydrogène (P2H). En fait, le W2H consiste à fermenter des éléments tels que des aliments et des matières fécales en biogaz. De son côté, le P2H fond et gazéifie les plastiques non recyclables, produisant de l’hydrogène en éliminant les éléments inutiles.
« Chez Hyundai, nous pensons que la science et l’humanité sont les deux faces d’une même médaille. Que la technologie de pointe devrait également améliorer la vie des gens », a déclaré Jay Chang, président et chef de la direction de Hyundai. « L’hydrogène propre devrait être accessible à tous, alimenter tout et être disponible partout ».
Bref, ce n’est pas simplement en utilisant des matières fécales que Hyundai compte produire de l’hydrogène, mais il y a du vrai. Et si cela marche à grande échelle, ce sera une belle avancée technologique.
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