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Ceci se propage sur internet : Coupe de France J-4 (32e de finale) : Les neuf glorieuses réunionnaises

Voilà qui va vous réjouir : Un nouveau papier que notre équipe vient de découvrir sur le web et que nous vous proposons ci-dessous. La thématique est « l’automobile ».

Le titre (Coupe de France J-4 (32e de finale) : Les neuf glorieuses réunionnaises) en dit long.

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La crédibilité est par conséquent parfaite concernant ce texte.

Le texte a été publié à une date notée 2023-01-01 20:16:00.

Avant La Tamponnaise, samedi, à Grasse (16h Réunion), le football réunionnais s’est hissé à neuf reprises en 32e de finale de la Coupe de France. Flash-back.

> La JSSP à trois reprises
1977-1978/1989-1990/2019-2020. Deuxième club, après le CSSD, à s’inviter en 32e de finale, la JS Saint-Pierroise de 1979, emmenée par l’éducateur-journaliste Alex Eyquem, tombe devant les professionnels d’Angoulême, pensionnaires de la D2 (3-1), après avoir éliminé le FC Yonnais (3-1) sur des buts de Jacky Bonnefond, Hachim Saïd, Michel Volnay. Elle revient en 32e de finale en 1989, après avoir sorti aux tirs au but le Mans FC (D3 et promu en D2 cette année-là). La JSSP du président Abdoul Cadjee s’incline sur le fil devant Clermont-Ferrand, équipe du cinquième échelon national (1-2), malgré la vista de Roger Milla, futur mondialiste, la vitesse de Setra et le réalisme d’Alex Augustine. Le troisième 32e de finale sera le bon pour Saint-Pierre : tombeur de Jura Sud (National 2, 1-0) puis l’ES Thaonnaise aux tirs au but (N3), il devient le premier club à battre des pros chez eux (2-1 à Niort) et à se hisser en 16e de finale. L’historique parcours prend fin à Épinal (1-2).

> Le CSSD montre la voie
1975-1976. À jamais le premier: vainqueur de la Saint-Pauloise FC en finale régionale (4-2), le CSSD, entraîné par Henri Philips, a vaincu le signe indien en devenant la première équipe à faire tomber les Métros. Après le succès sur l’AS Libourne (D3) dans l’ambiance surchauffée du stade de la Redoute, les Abdilaye, Guichard, Ravenal, Tobel et surtout le buteur Saïd, tombent dans le froid glacial de la région parisienne face à l’En Avant Guingamp (DH). 4-0 au final sur la pelouse enneigée de Saint-Ouen.

> Des Verts épiques
1994-1995. Vainqueur de la finale régionale face à la Possession en 1994 (1-0), après quatre échecs à ce stade de la compétition (1964, 1969, 1991 et 1993), la Saint-Louisienne devient la première équipe réunionnaise à s’imposer dans le froid métropolitain, 3-1 contre Épinal (National) sur des réalisations de Sylvio Gado, Herman Trulès et Bernard Mahmoud. Les Verts font encore plus fort en tombant, devant plus de 15 000 personnes à Saint-Paul, les pros des Chamois Niortais (L2), avant de s’incliner en 32e de finale devant l’AS Cannes entraînée par Safet Susic, et emmenée par les Patrick Vieira et Johan Micoud (0-2).

> Au tour des Mauves
2008-2009. Fin 2008, la Jeanne d’Arc de Pascal Buteau a créé la sensation en Alsace grâce à un but de Sully Cerveaux. Après Saint-Louis Neuweg (1-0), Feignies, autre club de N3, subit le même sort sur un doublé de Charles Roger et un but de Grégory Cady (3-1). Le talent des pros, à l’instar des futurs Tricolores Laurent Koscielny et surtout Olivier Giroud auteur d’un quadruplé ce jour-là, a raison de la formation du président Sergio Erapa en 32e, début 2019 (7-1).

> Sainte-Marie à la folie
2015-2016. L’épopée de l’US Sainte-Marienne démarre chez les Normands de Saint-Lô (CFA2). Giovanni M’Doihoma puis Henri-Charles Gladyson scellent la bonne gestion blaugrana (2-0). Opposés à l’USSA Vertou au 8e tour, les joueurs de Fred Bachelier ne laissent pas passer leurs chances portés par Rudy Pounoussamy dans la séance des tirs au but (3-0). La Ligue 1 tant escomptée est au menu des 32e de finale, mais pas la qualification : Sainte-Marie sort par la grande porte, défaite par le Gazélec Ajaccio (0-2).

> Tangos bravo
2016-2017. 8 janvier 2017, le football réunionnais goûte au plus prestigieux de ses adversaires dans l’épreuve reine. Face à l’Excelsior au stade Pierre-Mauroy dans le Nord de l’Hexagone, il y retrouve Lille, triple champion de France de Ligue 1, et sextuple vainqueur de la Coupe de France. Défaite logique 4-1 des Tangos de Bernard Mahmoud, Benjamin Pythie sauvant l’honneur. Avoine-Chinon (CFA2), puis le FC Mulhouse (CFA) ont été les victimes de l’Excelsior aux tours d’avant.

> Le SDFC à point nommé
Sous la conduite de Fred Bachelier, le Saint-Denis FC imite son illustre ancêtre, le CSSD, en ramenant la qualification de Canet-en-Roussillon, pensionnaire de N2 (1-1, 6-7 TAB). En 32e de finale, les Jaune et Vert du chef-lieu sont cueillis à froid par Jura Sud, hyperréaliste ce jour-là (2-5).

M. Payet

> Les 32e de finale de l’histoire

1975-1976: EA Guingamp (DH) – CS Saint-Denis4-0
1977-1978: AS Angoulême (D2) – JS Saint-Pierroise3-1
1989-1990: Clermont-Ferrand (D5) – JS Saint-Pierroise2-1
1994-1995: AS Saint-Louisienne – AS Cannes (D1)0-2
2008-2009: Tours FC (D2) – AS Jeanne d’Arc7-1
2015-2016: GFC Ajaccio (L1) – US Sainte-Marienne2-0
2016-2017: Lille OSC (L1) – AS Excelsior4-1
2019-2020: Chamois Niortais FC (L2) – JS Saint-Pierroise1-2
2021-2022: Jura Sud (N2) – Saint-Denis FC5-2


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