Auteur/autrice : Jacques MINIER

Un nouveau visage a une paire de bandes chromées dans la calandre, un revêtement de dessous de caisse argenté, avec le design en «X» que vous pourriez reconnaître de l’Atlas Cross Sport étiré le long du bas.

Sur le côté, vous êtes accueilli par le nouveau logo Peak Edition en orange et chrome. Les nouvelles roues de 18 pouces sont noircies et encadrées de passages de roue noirs, complétées par des bas de caisse noirs et argentés et une sélection d’éléments noircis, notamment les rails de toit, les rétroviseurs latéraux et l’encadrement des fenêtres. À l’arrière, un nouveau diffuseur noir et argent siège avec des lunettes d’échappement chromées, surmontées d’une bande de hayon noire.

L’Atlas Peak Edition introduit deux nouvelles couleurs dans le palais Atlas, Avocado Green et Pure Grey, toutes deux exclusives à la garniture.

Les choses ont bien changé chez Aston Martin F1 en un an seulement.

Ce weekend en Australie, l’équipe basée à Silverstone sera une candidate attendue au podium, après être montée deux fois sur la boîte en autant de courses avec Fernando Alonso depuis le début de la saison. Tandis qu’après l’édition 2022 de l’épreuve, aucun point n’avait été marqué et elle occupait la dernière place du championnat.

Le directeur de l’écurie, Mike Krack, a ainsi été amené à comparer la situation des verts cette année comparé à la saison passée, tout en expliquant que l’Albert Park avait aussi amené son lot de leçons importantes.

« C’était évidemment très difficile, ici, il y a douze mois, » a déclaré le Luxembourgeois. « Nous espérons que le scénario ne se répétera pas ce weekend. Mais je pense que l’année dernière, cela indiquait clairement qu’il était temps de nous assoir et de nous serrer les coudes. »

« Car après ce weekend-là, nous n’avions toujours pas inscrit le moindre point au championnat. Je pense que nous étions la seule équipe dans ce cas, la voiture était difficile à piloter, très lente, et les pilotes commençaient à perdre confiance en l’équipe et dans la voiture. »

« Nous nous sommes alors dits : ’OK, le seul moyen de nous sortir de ça est de travailler dur et de nous serrer les coudes’. C’est ce que nous avons fait et je pense que nous nous en sommes bien sortis avec l’AMR22 l’an passé, sur l’ensemble de la saison. »

« Bien sûr, à la fin de l’année, je ne pense pas que terminer septième reflétait le niveau que nous avions réellement à ce moment-là. C’est souvent pris pour référence, mais la voiture valait alors mieux que la septième place, simplement les résultats ne l’ont pas démontré. Nous avons donc continué sur cette base durant l’hiver, nous avons tenté de franchir des étapes supplémentaires et j’estime que nous avons réussi. »

« Et si l’on considère que tout est relatif, que d’autres équipes ont peut-être fait un peu moins bien que nous, c’est ce qui nous a permis d’arriver là où nous sommes. Mais c’est évidemment agréable d’être dans cette position aujourd’hui par rapport à il y a 12 mois, même si cela montre aussi à quel point les choses peuvent aller vite en Formule 1. »

« Je pense que nous devons rester prudents avant de prédire quoi que ce soit concernant la suite de la saison. Nos adversaires sont très, très proches, sauf celui qui est loin devant. Mais nous devons garder la tête baissée et continuer à nous donner à 100% pour nous maintenir dans cette position le plus longtemps possible. »

Stroll « pas encore » à 100% mais rassurant, Alonso « exemplaire »

Après avoir roulé avec de fortes douleurs aux poignets à Bahreïn à la suite de son accident de vélo, Lance Stroll avait déjà bien récupéré à Djeddah il y a deux semaines, même s’il était encore loin d’être totalement à l’aise. Mike Krack confirme d’ailleurs que la condition du Canadien continue de s’améliorer.

« Il va mieux puisque, évidemment, il a eu 14 jours supplémentaires pour récupérer davantage. Il n’est pas encore à 100%, mais quand on compare ce qu’il a fait à Bahreïn à ce qu’il a fait à Djeddah, je suis confiant du fait que ce ne sera pas un gros problème pour lui. »

Quant à Fernando Alonso, tout va pour le mieux avec deux podiums en autant de Grands Prix avec sa nouvelle équipe. Les mécaniciens du double champion du monde célébraient d’ailleurs l’Espagnol en chantant son nom au pied du podium à Djeddah, un moment que Mike Krack n’a évidemment pas oublié et qui envoie un message selon lui.

« Je pense que cela a simplement été la confirmation de la place qu’il occupe au sein de l’équipe. Il a amené beaucoup d’énergie, beaucoup de positivité depuis qu’il est arrivé. Il montre l’exemple en chaque instant : il vient très tôt, travaille très dur, et tout le monde gagne un surplus de motivation en voyant son attitude. »

« Je crois que le fait qu’ils aient chanté son nom démontre ainsi ce qu’il nous apporte en tant qu’équipe. Et c’était aussi son 100e podium personnel, c’était donc une belle manière de le célébrer. »

Un troisième titre pour Alonso ? « Nous ne devrions pas commencer à rêver »

Malgré ses 41 ans, Alonso prouve qu’il ne souffre pas de son âge avancé pour un athlète de ce niveau et, maintenant qu’il possède à nouveau une voiture compétitive, tout porte à croire qu’il va vouloir continuer encore quelques années.

Sa réussite n’a en tout cas rien de surprenante pour Krack, qui précise tout de même qu’il ne faut pas brûler les étapes pour Aston Martin F1 et son pilote.

« Je pense que le plus important est d’avoir la vitesse et le désir d’être compétitif. Je n’aime pas parler de l’âge de Fernando, ou bien de ce sujet en général. Ce qui importe est d’être en forme et d’avoir ce désir, ce que Fernando possède à un niveau exceptionnel. »

« Je serais vraiment heureux si nous pouvions lui fournir cette voiture qui lui permettrait de gagner son troisième titre, mais nous devons garder les pieds sur terre en ce qui concerne le titre mondial. Nous avons fait un premier pas en avant et nous ne devrions pas commencer à rêver. »

•    Jeep rappelle 58 000 Wrangler pour régler un problème qui peut provoquer un incendie.

•    Un goujon de cadre installé sans raison pourrait percer le réservoir de carburant en cas de collision.

•    Il s’agit d’un deuxième rappel pour le Jeep Wrangler depuis le début d’année.  

Jeep rappelle 57 885 Wrangler en raison d’un problème pour le moins inusité qui peut, si un accident se produit, entraîner un incendie. 

La compagnie explique que 58 % des modèles concernés seraient aux prises avec le problème. Les modèles ont été construits entre le 16 octobre 2019 et le 14 mai 2022.

Quant audit problème, il vise une pièce qui a été installée… et qui n’avait pas besoin de l’être. Il s’agit d’un goujon de cadre qui, en cas d’accident, peut entrer en contact avec le réservoir de carburant. Le cas échéant, il peut le percer et provoquer une fuite d’essence. Si cela se produit, le risque d’incendie est réel. 

Jeep n’a pas connaissance d’accidents ou de blessures liés à cette situation.

Des Jeep Wrangler EcoDiesel 2020

Photo : Jeep

La compagnie n’a pas précisé ou expliqué pourquoi les modèles avaient été assemblés avec cette pièce en trop. La solution pour remédier au problème est plutôt simple ; retirer la pièce en question, si elle est bien sûr présente sur les modèles invités à l’atelier. 

Jeep va fournir plus de détails aux propriétaires le 12 mai prochain. Notez que le rappel ne s’applique pas au véhicule cousin du Wrangler, la camionnette Gladiator. 

Pour le Jeep Wrangler, il s’agit d’une deuxième campagne depuis le début de l’année 2023. On se souviendra que la division avait rappelé un peu plus de 69 000 exemplaires pour régler un problème avec la boîte de vitesses manuelle dont la plaque de pression d’embrayage est susceptible de provoquer un incendie. La compagnie travaille toujours sur une solution et va informer les propriétaires à compter du 14 avril. 

Renault et Geely prévoient de construire 5 millions de moteurs à combustion chaque année

par Brad Anderson

il y a 7 heures

par Brad Anderson

De plus amples détails sont apparus sur la coentreprise de moteurs entre Geely, Renault et Saudi Aramco, révélant que neuf des usines qui seront utilisées par l’entreprise proviendront de Geely.

Des sources anonymes ont révélé que sur les 17 usines que la coentreprise utilisera, huit proviendront de Renault en Amérique latine, en Europe et en Turquie, tandis que les neuf autres proviendront de Geely. Parmi ceux-ci, huit seront situés en Chine tandis que le neuvième est situé à Skovde, en Suède, actuellement exploité par l’unité de moteurs à combustion de Volvo Cars, baptisée Auroboy.

En outre, il a été révélé que la joint-venture disposera de deux centres de recherche et développement Geely-Aurobay. L’un sera situé à Göteborg, en Suède, tandis que l’autre se trouvera dans la baie de Hangzhou, en Chine. Renault utilisera trois de ses centres de R&D pour la joint-venture, situés en Amérique latine et en Europe, rapporte Reuters.

La coentreprise Renault et Geely se concentrera sur le développement, la production et la fourniture de groupes motopropulseurs hybrides et de moteurs à combustion interne efficaces. La joint-venture exploitera un effectif d’environ 19 000 employés dans plus de 130 pays. Il fonctionnera comme un fournisseur mondial autonome et aura la capacité de construire jusqu’à 5 millions de moteurs et de transmissions à combustion interne, hybrides et hybrides rechargeables par an.

L’entreprise commune permettra aux constructeurs automobiles de desservir des marchés importants où l’infrastructure électrique est sous-développée.

Lis: Aramco signe une lettre d’intention pour rejoindre Geely et la société de groupes motopropulseurs de Renault

Début mars, il a été révélé que Saudi Aramco avait signé une lettre d’intention pour devenir un actionnaire minoritaire potentiel de la coentreprise. On ne sait pas quelle sera l’importance de la participation d’Aramco dans la société, mais certains rapports suggèrent qu’elle pourrait prendre une participation de 20%, ce qui signifie que Geely et Renault détiendraient chacun une participation de 40%.

« Ce partenariat avec Aramco va élever notre société commune de groupe motopropulseur avec Geely Group au niveau supérieur et lui donner une longueur d’avance dans la course vers la technologie de groupe motopropulseur ICE à émissions ultra-faibles », a déclaré Luca de Meo, directeur général du groupe Renault, il y a trois semaines. . « L’entrée d’Aramco apporte à la table un savoir-faire unique qui aidera à développer des innovations révolutionnaires dans les domaines des carburants synthétiques et de l’hydrogène. »

GMC a annoncé jeudi qu’il travaillait avec EarthCruiser Overland Vehicles pour créer un concept de surcharge GMC Hummer EV prévu pour la fin de l’été 2023 et prévisualiser une version de production.

Le concept sera le premier produit d’un partenariat qui, selon les entreprises, aboutira au développement de « véhicules d’aventure de haut niveau et sans compromis » en tirant parti de la technologie d’ingénierie d’EarthCruiser, selon les entreprises.

Overlanding est la combinaison de l’aventure hors route, du camping en véhicule hors réseau en cours de route et d’une philosophie de bricolage. Ces dernières années, il a évolué vers quelque chose de plus proche d’un segment de marché et plus axé sur l’équipement.

Le concept est basé sur le SUV GMC Hummer EV, et bien qu’un teaser sombre et obscur mais net ne montre pas encore grand-chose, il indique clairement que le toit est recouvert de cellules solaires. Avec cela, ne soyez pas surpris si le concept de surcharge fait passer la capacité de charge de véhicule à véhicule (V2V) du Hummer EV au niveau supérieur, peut-être avec la possibilité de spécifier quelle partie de la capacité de la batterie va à la conduite et quelle partie va alimenter le reste du mode de vie.

Si un tel concept passe à la production, GMC pourrait être à la pointe de l’offre de camions surélevés essentiellement en tant que constructions d’usine.

VUS GMC Hummer électrique 2024

Ford a accueilli toutes sortes de soulèvements avec ses fourgonnettes électriques E-Transit, mais pour l’instant, sa capacité de batterie de 68 kWh et l’absence de quatre roues motrices sont le facteur limitant de tout soulèvement de surcharge. La nouvelle génération de fourgonnettes Mercedes E-Sprinter qui arrive cette année est équipée d’une grande batterie mais n’est pour l’instant proposée qu’avec une propulsion arrière. Rivian a taquiné le potentiel de surcharge de diverses manières et il est proche du style de vie que la marque lance avec ses véhicules, mais jusqu’à présent, il n’a pas livré de modèle spécialisé pour de telles utilisations.

Le Hummer EV pèse plus de 9 000 livres sous forme de camionnette et presque autant qu’un VUS, il ne marchera donc en aucun cas à la légère. Mais pour ceux qui utilisent un véhicule aussi gros comme base pour une plate-forme de surcharge, par rapport à un diesel, par exemple, cela peut être le choix vert après tout.

Essais du VUS GMC Hummer EV 2024 à Moab

GMC souligne plus d’un siècle de camions de qualité professionnelle et considère cela comme faisant partie de la vision d’avenir de la marque. « Les produits EarthCruiser ont prouvé leurs performances dans des environnements du monde entier et nous sommes ravis de les rejoindre dans ce prochain chapitre d’aventure et d’exploration », a déclaré Josh Tavel, ingénieur exécutif de GM, dans un communiqué de la société sur le projet.

La marque de camions GM ne dit pas encore comment la nouvelle version pourrait être disponible, mais elle mentionne sa propre sous-marque tout-terrain AT4. Entre le pick-up Hummer EV (SUT), le SUV Hummer EV et le prochain pick-up électrique Sierra EV Denali, il y aura bientôt trois camions entièrement électriques distincts dans la gamme – alors attendez-vous à ce que ce concept de surcharge soit l’un des nombreux autres extensions de style de vie encore à venir.

Vers midi, jeudi 30 mars, les salariés de l’usine Toyota d’Onnaing, près de Valenciennes, dans le Nord ont quitté leur poste pour se regrouper tout au bout de la chaîne d’assemblage, là où toutes les 58 secondes, une voiture terminée sort pour être expédiée vers le client final. A 12 h 14, la dix millionième Yaris produite dans le monde est arrivée sous les applaudissements et les petits drapeaux français, pour être livrée à un couple du Val-d’Oise, invité pour la photo.

Pour le premier constructeur mondial (10,5 millions de voitures vendues en 2022, deux millions de plus que Volkswagen), ce n’est pas le premier modèle à franchir le seuil exceptionnel des 10 millions de véhicules vendus : il y a déjà la Corolla, le RAV4, le Hilux, la Camry et le Land Cruiser. Ce club très select (25 membres) ne compte qu’un modèle français, la Renault Clio.

Pour les 5 043 salariés, c’est une vraie fierté. Et pas la seule. En 2022, leur usine est devenue le site automobile de France qui a le plus produit, en volume, avec 255 584 véhicules assemblés, soit 50 000 de plus que l’année précédente. Elle est passée devant celle de Stellantis à Sochaux, dont la production a reculé à 200 000 véhicules, contre 265 000 en 2021, et même 515 000 en 2019.

Samedis supplémentaires

Cette année, l’objectif est de sortir 281 600 voitures (mieux que le record de 2007), avec pour ambition d’aller à 300 000 en 2025. « Nous utilisons déjà la totalité de nos capacités de production », explique Nicolas Casier, responsable de l’amélioration industrielle. L’usine tourne en 3×8. C’est d’ailleurs la première usine de Toyota à avoir pris ce rythme, en novembre 2002. En Europe, la Yaris est aussi produite en République tchèque.

Le constructeur automobile a une politique de recrutement active

Pour aller plus loin, plusieurs conditions sont nécessaires : sans doute travailler quelques samedis supplémentaires, mais surtout réduire le taux de panne des 600 robots tout au long de la ligne, des presses ultra-puissantes, aux cabines de peinture, en passant par les îlots de soudure. « Il est autour de 8 %, il faut le ramener à 5 %. La seule solution c’est d’améliorer la maintenance et surtout de développer la maintenance prédictive », explique le dirigeant. Plus facile à dire qu’à faire, même si Toyota a amélioré les conditions de rémunération pour recruter davantage sur ces métiers d’entretien des machines. La pénurie est nationale − Jean Castex, à la RATP, est confronté au même problème − voire européenne.

Sur tous les autres postes, le constructeur automobile a aussi une politique de recrutement active. Il a annoncé en juillet que d’ici fin 2024, il souhaitait recruter 500 personnes en CDI. 228 contrats ont déjà été finalisés, « dont 37 % de femmes », salue Jim Crosbie, président du site. Visites de lycéens et collégiens, partenariat avec les écoles, Toyota veut « montrer le vrai visage du travail en usine et de l’entreprise », expliquent ses cadres. Avec en garantie ce constat : depuis 2001, date de sortie de la première Yaris, la courbe de l’emploi va dans le bon sens sur ce site. Il a démarré avec 1 500 salariés pour dépasser les 5 000. Il tourne toujours avec un volant d’intérimaires mais au bout de quelques mois, ceux-ci se voient généralement proposer un CDD de longue durée − un an à dix-huit mois −, qui leur permet d’avoir d’accès aux avantages des salariés : mutuelle ou intéressement.

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